Abû Hâmid al-Ghazâlî est de loin l’auteur le plus connu et le plus controversé de la période médiévale musulmane. Cet homme d’une incontestable et remarquable intelligence nous a légué des centaines d’écrits (seuls quelques dizaines nous sont parvenues) qui ne cessent de faire parler de lui aujourd’hui encore. « Le chemin vers le Paradis » (Minhâj) qu’il préconise est semé d’obstacles en tous genres. L’auteur a d’ailleurs constaté que : « c’était une voie ardue et un chemin difficile, aux nombreuses montées abruptes, extrêmement pénible, aux vastes étendues, aux terribles fléaux, parsemées de nombreux obstacles et handicaps, ornées de périls et de précipices, pleine d’ennemis et de brigands, peu fréquentée. C’est ainsi qu’elle doit être parce qu’elle est la voie du Paradis. » Al-Ghazâlî, fidèle à son habitude, va s’engager dans l’énumération exhaustive des situations qui vont se présenter au dévot soucieux de se rapprocher de Dieu.
Mais il avertit déjà : rares sont ceux qui sont parvenus à franchir sans encombre les sept obstacles qui se dressent sur cette voie. C’est alors que l’adoration vouée à Dieu va prendre ici tout son sens.
Djamel Ibn Fatah, titulaire d’un troisième cycle universitaire de littérature arabe, a longuement étudié la pensée de Ghazâli. La traduction qu’il présente ici est fidèle à la terminologie spécifique employé par l’auteur.
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