Myriem dans les palmes, c’est l’histoire d’une musulmane qui est allée au bout d’un processus assimilationniste en se mariant avec un militaire français. Après des années de mariage, elle veut sauver Myriem et Jean-Hafid, ses enfants, du pire qui attend les enfants issus de couples mixtes, c’est-à-dire la doctrine assimilationniste de la politique coloniale avec son corollaire : le déchirement de la conscience individuelle entre 2 identités (moderne/islamique) et 2 appartenances (dominés/dominants).
Khadidja Debussy donne alors à ses enfants un professeur de langue arabe et de religion islamique afin de les guider dans la bonne voie (tawhid). Elle tente de dissuader ses enfants, qui sont en quête de transcendance/spiritualité à travers la technologie (Myriam) et le métier des armes (Jean-Hafid) ; elle tente j’ai dit de les dissuader de suivre la fausse voie de la modernité. Mais rien n’y fait.
Il faudra, aux deux jeunes gens, un passage par le Tafilalet pour prendre conscience de la fausseté de la théorie coloniale de la pensée raciale et saisir la véritable problématique historique du monde musulman.
Notez bien. Le roman est précèdé d’une présentation-entretien qui met le roman dans son contexte culturel et historique.
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